Una huella que no se puede borrar
Mon spectacle de sévillanes est vendredi et samedi soir prochain.
J'ai fait des progrès ENORMES en quelques semaines, je n'en reviens pas moi-même. La chorégraphie est quasiment entièrement mémorisée, maintenant il faut affiner les gestes, les bras, la tête mais je me sens présentable.
La semaine dernière, on a dansé pour la première fois les quatre parties à la suite. Lors du carete de la dernière partie, mon coeur était plein d'émotions, je sentais des vibrations très fortes de mon ruban du temps.
En achetant ma robe, j'ai réalisé que dans ma tête, je me prépare comme si mon grand-père allait venir me voir. De fait je sais qu'il sera là, au moins dans mon coeur.
J'ai réalisé que je danse principalement pour lui, que je danse pour renouer le contact avec lui.
Pendant le dernier cours, la prof a insisté pour que nous "prenions notre énergie du sol, pas du ciel".
Le sol. Ca m'a frappé sans que je puisse trop dire pourquoi sur le moment.
Et puis tout à l'heure, tandis que je faisais la lecture à haute voix dans la voiture, ça m'a frappée à nouveau.
Je lis une histoire de guerrier irlandais mythique qui doit retrouver ses pouvoirs en "s'enracinant dans la terre d'Irlande, dans le sol".
Si je danse depuis 10 mois, c'est pour ça.
Les racines. Mes racines.