absolution

absolution

Soeur Pivoine

Bon j'ai donc un milliard de trucs à raconter sur ce pélé Vétété, on va prendre les choses calmement.

Et on va commencer par la meilleure nouvelle : j'ai trouvé ma conseillère spirituelle.

 

Donc quand je me suis confessée en mars, le papi curé asiatique m'a fortement recommandé de trouver un confesseur régulier (pas encore trouvé) mais surtout un conseiller spirituel.

Il se trouve que dans notre groupe de couples, nous avions abordé cette question l'année dernière, que Romain nous avait dit que les prêtres de la paroisse se tenaient à notre disposition (merci mais non merci en l'occurrence) mais surtout ma copine avait témoigné qu'elle avait eu une conseillère spirituelle religieuse.

Et là, je me suis dit que si je devais avoir un conseiller, ça serait une conseillère.

Au vu en plus de mon problème en particulier, soit comment gère-t-on une relation qu'on trouve malsaine avec un homme d'église, ça me paraissait d'autant plus évident que ce soit une femme qui me conseille (couplé avec l'avis d'un confesseur pour avoir aussi des avis des deux côtés).

 

Donc après ma confession, j'ai commencé à réfléchir à où trouver ma conseillère spirituelle.

J'étais en train de prier dans ma chambre quand j'ai avisé mon livre sur Claire de Castelbajac qui était sur ma table de chevet. AH BEN VOILA je vais aller à Boulaur (le monastère qui soutient sa cause de béatification) et voir avec une soeur là-bas, en plus c'est dans un autre diocèse, c'est absolument parfait.

J'étais donc déterminée à aller à Boulaur fin août.

 

Et puis je suis partie en pélé Vétété.

Au départ, vendredi soir, j'ai été accueillie par Romain (OH CHOUETTE ALORS) et Soeur Pivoine qui était très contente de me voir et m'a demandé si je me rappelais qu'on était ensemble aux Jihemjis de Sidniais.

 

TU PARLES QUE JE M'EN RAPPELLE.

 

Ca m'a même permis d'évoquer des souvenirs communs des galères traversées et du coup Romain est allé voir plus loin, ne trouvant pas trop d'intérêt dans notre conversation.

AMEN ALLELUIA. DIEU SOIT BENI.

 

Concrètement j'aime beaucoup Soeur Pivoine qui est très marrante et efficace et on avait effectivement bien rigolé ensemble pendant ces Jihemjis.

 

Sur ce, le pélé se poursuit.

Pour mon premier jour, le dimanche, il y a eu un problème et les jeunes se sont retrouvés dans un taillis plein de ronces car le responsable du parcours n'avait pas hyper bien fait son travail (en gros elle n'était pas passée par ce chemin le matin).

Quand Soeur Pivoine est sorti du taillis et que j'ai vu son visage tout contrarié, je me suis aussi soudain rappelé que nous n'avions pas vécu QUE les Jihemjis ensemble. Nous étions aussi ensemble au rassemblement de jeunes moisi où j'ai perdu la foi quelques instants et c'était une des seules personnes qui m'avait écoutée.

 

Au moment du repas le soir, nous étions assises à côté.

 

"Ma soeur, je trouve que nous ne nous voyions que dans des situations extrêmes, peut-être ça serait bien qu'un jour on se voit plus calmement, comme des êtres civilisés".

 

Cette phrase est sortie toute seule.

Quand j'y ai repensé le soir pendant les complies, ça m'est apparu évident.

Je crois que tu viens de lui demander d'être ta conseillère à l'insu de ton plein gré ma fille.

 

Alors le lendemain au petit déjeuner, je lui ai demandé si elle acceptait d'être ma conseillère.

Elle m'a dit oui avec des yeux brillants de joie.

Mercredi, quand nous nous sommes dit au revoir, elle m'a dit qu'elle attendait mon coup de fil en septembre avec impatience.

 

VOILA. CA C'EST FAIT.

 

Le deuxième effet kiss-cool, c'est que je crois qu'elle ne s'entend pas très bien avec Romain.

Elle a été très surprise quand elle a appris que c'était "mon curé" (mon curé n'étant pas là, c'est Romain qui le représentait). Elle a eu une drôle de grimace, j'attends de pouvoir lui demander "calmement" ce qu'elle pense de lui.

Et surtout ils se sont très peu adressé la parole pendant 5 jours alors que c'était la chef des "religieux", donc la chef de Romain. De toute façon si Romain n'était pas content d'avoir UNE chef (mais je crois pas que ce soit ça vraiment le problème), il ne peut s'en prendre qu'à lui-même car c'est lui qui avait été nommé au départ au poste de chef et je ne sais pas quand, comment ni pourquoi finalement c'est Soeur Pivoine qui a pris sa place (mais c'était cool, merci Grand Patron).

 

C'est une très grande joie, je suis sûre que ça va bien m'aider à avancer et à survivre à l'année prochaine qui s'annonce très forte en stress.

 



11/07/2014
0 Poster un commentaire