Se reposer - les bonnes résolutions commencent maintenant
Mardi à midi, juste avant d'aller bosser, j'ai fait une nouvelle baisse de tension. Je pense que c'est l'effet combiné des fortes chaleurs arrivées brusquement et la perspective de cette semaine de fou à faire des allers-retours chez mes parents.
Mercredi matin, j'ai reçu un mail de l'évêché car un truc qui aura dû être réglé par le presbytère depuis deux mois ne l'était toujours pas. Pendant trois secondes, je me suis dit que j'allais appeler Romain et lui refiler le problème car 1. je suis en vacances de presbytère et 2. puisqu'il m'a promis de mieux faire son boulot (même si là ce n'est ni le sien, ni le mien qui est en cause), les bonnes résolutions ça commence maintenant.
Finalement j'ai appelé moi-même la secrétaire pour essayer de débrouiller le problème. C'est toujours embrouillé, ça attendra mardi matin maintenant.
A 14h15, au boulot, j'ai encore refait une baisse de tension. J'ai pris un sucre, de l'eau et suis allée ouvrir toutes les fenêtres de la Médiathèque pour trouver un peu d'air.
Le soir je m'endormais littéralement à table.
CE N'EST PAS POSSIBLE.
Je voyais défiler devant moi le planning de cet été.
Les multiples obligations sociales que nous avons.
La demande d'aide de Pierre EN PLEIN pendant mes seuls congés de l'été.
Un voyage seule alors que c'est le seul moment de l'été que je pourrais passer avec mon fils.
Bref, ça n'allait pas, pas du tout.
Mercredi soir, on a eu une demie-heure de calme avec Johm pour se poser sur le lit, joue contre joue, se parler, passer du temps ensemble.
UNE DEMIE-HEURE EN 24 HEURES.
C'EST N'IMPORTE QUOI.
CE N'EST PAS LA VIE QUE JE VEUX.
On a calculé qu'on ne pourrait pas faire l'amour avant trois semaines au rythme où ça va.
TROIS SEMAINES.
CE N'EST PAS POSSIBLE.
Le lendemain, j'ai donc annulé la soirée d'enterrement de vie de jeune-fille d'une copine que-je-connais-sans-plus la semaine prochaine en expliquant que le samedi soir c'était le seul soir où je pouvais voir (et faire l'amour avec) mon mari.
J'ai envoyé un mail à ma copine d'enfance pour lui dire qu'on ne la recevrait pas le 23 août, même si elle ne va pas bien, on se verra en semaine sur Mytown autant qu'elle veut mais le week-end, c'est exclusivement famille maintenant.
Jeudi midi, dans la voiture, je me sentais toujours usée d'avance.
J'ai pris une grande inspiration et je me suis dit que j'allais annuler ma participation au congrès de Félines. Je vais passer la semaine à la mer avec mon fils, comme je devrais le faire, parce que je n'ai que 15 jours de congés et que je veux les passer avec lui, il est en top priorité sur ma shopping liste.
D'annuler ce voyage (pas vraiment réservé non plus), ça m'a fait beaucoup de bien. Je me suis sentie soulagée d'un poids. Je me suis sentie beaucoup beaucoup mieux.
Puis j'ai calculé. Le 15 août tombant un vendredi, on a 4 jours de "congés" ensemble avec Johm. On va donc partir en famille dans un super hôtel avec piscine et restaurant et NE RIEN FAIRE pendant 4 jours (enfin on ira voir des animaux et des toboggans). Ca m'a l'air parfait comme programme.
Hier soir, j'ai expliqué mon projet à Johm qui est partant (tu m'étonnes).
Puis je suis tombée sur un article de La Vie sur "10 conseils pour récupérer pendant les vacances". Ca m'a parlé genre puissance mille.
Combien de vacances faut-il ?
Physiologiquement, il faudrait 11 jours pour être réellement dans un état de vacances : ressourcer nos surrénales (glandes hormonales sursollicitées en périodes actives), décrocher des soucis, se détacher de notre routine et des horaires. La durée idéale de congés serait de deux à trois semaines, mais cela dépend des vacances. L’idée étant de retrouver son rythme et de ne pas s’imposer de contraintes : enlever sa montre, débrancher (ordinateur, téléphone), dormir à son rythme et manger quand on a faim.
Ah oui voilà, parfait, 11 jours à pas faire grand chose, c'est EXACTEMENT ce que je viens de décider pour mon été.