Ma nouvelle voiture pourrie
L'année dernière, au début du pélé Vétété, ma voiture avait du mal à démarrer et à rouler alors qu'elle venait de passer le contrôle technique.
Quand nous revenus du pélé, après être allés cherché l'Héritier chez mes parents, la voiture est morte juste à la sortie du péage.
Mais vous savez tout ça, je vous l'ai déjà raconté l'année dernière en concluant que l'aventurière du quotidien allait s'acheter un vélo.
Je n'ai jamais acheté ce vélo.
En octobre j'ai passé mon entretien à la Médiathèque et puis j'ai oublié.
Et j'ai conduit la voiture de mon père toute l'année.
Juste avant le pélé Vétété, elle a passé le contrôle technique. Rien de grave, des petites choses à réparer.
Le mercredi matin, elle a eu du mal à démarrer. En m'acharnant un peu, c'est passé.
Une semaine plus tard, un mercredi matin aussi, elle n'a pas voulu démarrer. Je suis arrivée à la bourre au travail avec la voiture de mon mari.
J'ai signalé le problème à mon père.
Qui a essayé de réparer la voiture.
Peine perdue.
Mais qui a trouvé que si on démarrait tout de suite en mettant la clé dans la serrure, elle démarrait.
Le mardi après mes vacances, je n'avais pas d'autre solution de garde que d'emmener mon fils à la Médiathèque et de lui faire faire la sieste dans la réserve. En sortant, j'ai prié très fort pour ne pas croiser le maire (ce ne fut pas le cas). Mais j'ai été distraite et n'ait pas tourné immédiatement la clé. La voiture n'a pas démarré. Au bout de 20 minutes d'attente sur un parking désert, j'ai réussi à la redémarrer.
Ce n'était pas grave car je n'avais pas de rendez-vous particulier ce soir-là.
Mais c'est quand même embêtant pour aller travailler.
J'ai repensé au vélo.
Mais en fait avec nos rythmes, ce n'est pas possible.
Il me faut pouvoir déposer l'Héritier à l'école à 8h50 pour être au boulot à 9h. Avec une voiture, c'est juste mais possible avec un vélo, c'est mission impossible.
On a donc commencé à réfléchir sur comment acheter une voiture.
J'ai récupéré ma toute première voiture que j'ai arrêté de conduire il y a 3 ans car je la sentais en fin de vie et qui ne servait pour le moment à mon père qu'à faire des allers-retours de sa maison à la gare.
Et puis l'autre matin, rebelotte, elle non plus n'a pas voulu démarrer. LA POISSE.
Le soir je me suis dit que je ne pouvais même pas attendre mon anniversaire (mon espoir de lever 1000 euros et donc d'emprunter le moins de sous possibles à mon mari).
Alors je suis allée sur le site internet d'un garage dont je connais un des mécaniciens qui a fait baptiser son fils à la paroisse quand j'étais secrétaire. Et la boîte paye le denier.
Et là, le mimi, le rara, le miracle.
Une Xsara à 2500€.
Bon je voulais une petite citadine et je me retrouverais avec une berline.
Mais quand même, c'est dans mes prix quoi, c'est inespéré.
Mon père a scruté l'annonce dans tous les sens, il n'a pas décelé d'arnaque pour le moment, elle est même plus chère que l'Argus. Elle est juste très vieille en ayant peu roulé (1998, 56 000 km).
On va la voir samedi aprem. Si elle fait l'affaire, Johm peut la payer cash avec ses primes de travail de nuit (1000€ chaque mois) et je le rembourserai tranquillement mais sûrement.
Ca me fait rire et un peu pitié de rouler encore à mon âge dans une voiture d'occasion un peu dépassée (16 ans la cocotte, bientôt la majorité).
Comme si je n'arriverais jamais à me sortir de cette "aventure du quotidien".
Mes cousines ont toutes achetées de rutilantes voitures neuves avec leur premier salaire (certes à crédit).
Moi une vieille bagnole de 26 ans sans la clim et même pas à la taille que je voulais (je ne sais pas comment je vais garer ce mastodonte devant le presbytère ou à Péhélène).
D'un autre côté je me dis qu'à ce prix-là et du moment qu'elle roule, ça fera largement l'affaire.