absolution

(la probabilité que ce soit ma main dans le coin droit de cette vidéo est très très très forte *_*)

Malgré tout l'adversité déployée contre moi (officiellement plus assez de jours de congé puis la perte de ma carte bleue), je suis donc bien allée à ce concert de Damoon.

C'était fabuleusement fabuleux.

En dansant dans la foule et en chantant et en balançant mes bras, j'ai eu l'impression de ne pas être allée voir un concert depuis celui de Flou en juillet 2009.

(en fait mon dernier concert remonte à octobre 2009).

Il y a quelques semaines (mois ?), Pamela a blogué sur son lien au taekwondodo et comment cela a permis que son corps devienne elle.

Je songe souvent à cette phrase, qui me parle forcément, étant donné que c'est là que se noue le travail que je fais avec la psy.

Pendant le premier groupe, je n'arrivais pas à chanter, ma voix ne sortait pas.

Evidemment quand Damoon est arrivé sur scène, c'est sorti tout seul.

Puis vers la fin du concert, il a joué une chanson de Flou. Je ne m'y attendais pas. Ca m'a littéralement pris aux tripes.

Je me suis rendue compte une fois de plus de combien la musique de Flou coule dans mes veines, s'est imprimée en moi. Je ne connais pas les paroles (je ne parlais pas anglais à 12 ans) mais je connais toutes les mélodies, tous les rythmes.

Ce fut un très bon moment où la petite fille que j'étais à 12 ans a affleuré à la surface.

Quelques instants plus tard, Damoon a joué LE tube de Gorillaz. Qui m'a littéralement projetée 6 ans plus tard, en 2001. Une espèce de vague est monté de mes tripes et s'est répandue dans tout mon corps. Pendant une chanson, j'ai retrouvé ce lien primal mais perdu depuis entre mon bassin, mes tripes et mon esprit. 

Ce qui s'était passé à mon premier concert rock de ma vie pour Trone d'Argent. Ce qui, je crois, m'a rendue accro à la musique.

Ca a été fugace. Ca a vite disparu. Je n'ai pas réussi à retrouver la vague, j'avais l'impression qu'il y a maintenant un écran entre elle et moi.

Mais quelques minutes ça a fonctionné.

Je sais que c'est la conjonction des deux, la musique des premiers albums de Flou, ceux du début, et puis cette rengaine du tournant des années 2000 qui a servi de détonateur.

Tout le reste du concert était déjà super.

Mais cette vague, c'est mon petit cadeau de 31 ans en avance.