absolution

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Le divan

Donc la semaine dernière, la psy m'a proposée de passer sur le divan.

J'ai supposé que ça marquait le passage d'une étape dans la thérapie (suis-je complètement folle ou au contraire vais-je mieux ?).

 

Le jour J, j'ai donc enlevé mes chaussures pour être plus à l'aise.

Ensuite j'ai eu les jambes tremblantes pendant les 30 minutes de la consultation.

=> bon point, ça veut donc dire que je me "détends" un peu, que je me laisse aller assez pour avoir n'importe quelle réaction.

 

Par contre le coussin était très épais et du coup je ne l'entendais pas bien et du coup je relevais la tête de temps à autre pour regarder en arrière quand elle parle.

 

Depuis je suis allée me renseigner pour savoir

1. ce que ça voulait dire ce passage de la chaise face à elle au divan

2. si c'était normal de trembler

3. s'il y avait des trucs à éviter

 

J'ai donc appris que le passage au divan était effectivement un changement important, qu'elle me sentait prête à aller plus loin et que la relation était bien nouée pour que le travail de transfert s'effectue (si ça veut dire que je vais stresser autant avec elle qu'en présence de Romain, MERCI MAIS NON MERCI, une seule relation malsaine dans ma vie me suffit).

 

J'ai appris qu'il était normal de trembler, pleurer, en fait toute réaction physiologique.

 

Mais j'ai aussi appris que je n'étais pas censée me retourner car justement je suis censée lui faire assez confiance pour lâcher le contrôle.

Sachant qu'avec la relation entre corps et esprit, "lâcher le contrôle" est un peu mon problème numéro un.

 

Y'a du boulot donc.

 

C'était pas mal de lire des articles sur le sujet car ça m'a permis de comprendre le fonctionnement. Il me semblait bien qu'elle m'arrêtait sur des mots ou des sujets qui lui semblaient importants et sur lesquels il fallait que je réfléchisse. C'est effectivement le propre du truc. J'ai "refusé" une fois de revenir sur un truc dit en fin de séance. Quand elle a répété mes mots en disant "je vous arrête sur "Dieu le Père". Je ne veux pas savoir si ma foi est en fait une projection d'une relation pourrie avec mon père. Elle me rend vivante, je ne veux pas la décortiquer.

La fois dernière on s'est arrêtées à "le corps est le lieu des émotions" (je lui parlais du concert de Damoon).

 

Bon du coup je me dis qu'il va falloir que je demande à revenir au face à face pour lui demander mes somnifères pour le pélé de février. Le plus drôle étant que je n'aurais peut-être jamais besoin de ces somnifères au moment M mais j'ai l'impression que ce qui est surtout important pour dormir AVANT le moment M, c'est de savoir que je vais en avoir.

 

 



17/11/2014
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