absolution

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Le deuxième épilogue des problèmes de garde

Après donc m'être faite snobée par mes cousines, je suis allée chez ma mère le lendemain. Qui elle n'a pas trouvé ça scandaleux "peut-être que tu n'as pas été assez claire en les invitant". Evidemment, c'est forcément MA faute si elles m'ont snobée. Exaspérant.

 

Ensuite j'ai eue une conversation extrêmement désagréable avec elle.

Elle m'a reprochée de la culpabiliser sur la garde de mon fils (???!!!).

Elle n'avait aucun souvenir de la conversation pendant laquelle elle m'a dit que "personne n'avait envie de le garder".

Elle m'a expliqué que si elle ne l'avait pas gardé cet été c'est parce qu'elle était fatiguée et que tant qu'elle ne serait pas à la retraite, elle ne pourrait pas le garder autant que ses soeurs qui elles y sont (en fait qui ont toujours été au foyer). Ce que je ne lui ai jamais reproché. Soi-disant donc quand elle sera à la retraite, elle le gardera vraiment avec plaisir. Je lui ai dit que j'avais un gros doute là-dessus mais qui vivra verra.

Elle m'a ensuite reproché de ne pas avoir DEVINE que c'était parce qu'elle était fatiguée. Et donc de l'obliger à avoir cette conversation, d'avoir toujours besoin qu'on me dise les choses noir sur blanc (sous-entendu d'être idiote de ne pas deviner des choses aussi évidentes) et de l'obliger à ma dire qu'elle est fatiguée et diminuée (donc en gros d'être une mauvaise fille source de toutes les déceptions possibles et imaginables).

 

Je passe sur son énième playdoyer pour que je devienne prof (où je n'aurais plus jamais de problème de garde puisque j'aurais toutes mes vacances en même temps que mon enfant) et sur le fait qu'elle m'a dit que je me connaissais très mal (puisque je refuse d'être prof) et que je n'avais rien compris au dernier Emmanuel Carrère, qu'elle n'a pas lu (moi oui hein) mais elle a entendu une émission sur France Culture qui l'a persuadée que mon avis était à côté de la plaque de ce si graaaaand roman merveilleux (qu'elle lise ces 600 pages de mauvais catéchisme mal écrites et on en reparle). Sa parole, même bancale, même infondée, même non-dite, a donc obligatoirement autorité sur la mienne.

 

EXASPERANT.

Et désagréable.

 

Je garde donc ma ligne de conduite : ne pas compter sur ma mère pour la garde de mon fils. Johm est censé ne pas travailler pendant les vacances de Toussaint, ce qui nous retirerait une grosse épine du pied.

Ma mère n'est pas prête à être grand-mère. Tant pis pour elle.

Je lui ai de toute façon dit que je ne pouvais pas attendre qu'elle soit à la retraite pour faire mes enfants parce que biologiquement c'est MAINTENANT et pas dans dix ans.

 

Franchement après cette conversation, j'abandonne.



21/09/2014
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