absolution

Je pourrais vous raconter que hier soir j'avais deux réunions d'affilée.

Une pour Thésée.

Une pour l'aumônerie.

Je pourrais vous raconter que j'ai vu Romain 2 fois en 15 jours pour préparer la réunion, pour anticiper au maximum, pour déblayer le terrain.

Je pourrais vous raconter que quand je suis arrivée à cette réunion, tout avait changé, tout ce qu'on avait préparé était réduit à néant, on repart de zéro.

Je pourrais vous raconter comment autour de la table les autres animateurs disaient "oui oui on va faire ça" et que je sais très bien QUI au final va passer ses nuits à faire ça.

Je pourrais vous raconter la déprime depuis hier soir 23h30 quand je suis rentrée chez moi et la rage tapie au fond de mon coeur.

Mais je préfère vous raconter que quand je suis sortie de ma réunion de Thésée, j'étais très légère, je me sentais très bien.

Que mon coeur chantait.

Que je me sentais vivante.

Vivante comme cela fait très longtemps.

Vivante.

Entre 20h et 21h, j'ai été un petit brasier de joie.

Il y a du travail pour Thésée. Beaucoup.

Mais chaque étape est vécue pour moi dans la joie. A chaque étape mon coeur bat avec bonheur.

Et je remercie le Grand Patron de m'avoir confiée cette tâche qui met de l'oxygène dans ma vie et me permet de respirer, de me sentir vivante et de me concentrer sur l'essentiel.

Signe qui ne trompe jamais, quand j'ai rallumé mon moteur de voiture pour faire le trajet entre mes deux réunions, y'a ceci qui s'est échappé de la radio :